Taux : petite dégradation après séance d'euphorie du 15 mai
Le prétextes justifiant la détente survenue la veille restent bien subjectifs : le 'CPI' américain a été jugé 'moins pire que ce qui aurait pu se produire' (37ème mois d'inflation à plus de 3%) et l'Europe revoit à la baisse ses prévision d'inflation (alors que bien peu d'éléments plaident pour une embellie d'ici la fin du 1er semestre).
Aux Etats Unis, les prix à l'import ont grimpé de +0,9% le mois dernier après une hausse de 0,6% en mars. Il s'agit de leur plus forte augmentation depuis mars 2022... un score très éloigné des 0,2% attendus: il serait surprenant que l'Europe échappe aux mêmes tendances au renchérissement des imports.
Les prix des produits pétroliers importés ont augmenté de 2,4% en avril après un bond de 5,4% en mars, mais la hausse concerne aussi les matériaux industriels (+2,7%) et les produits alimentaires agricoles (+2,2%).
Les rendements se stabilisent ce jeudi, nos OAT et les Bunds affichent +1,5Pts (contre -11Pts la veille) à 2,458% et 2,957% respectivement.
Aux Etats Unis, les T-Bonds à 10 ans se retendent de +2Pts à 4,373%, le '2 ans' de +5Pts à 4,784%.
La dégradation des 'T-Bonds' s'est légèrement amplifiée après la parution d'un rebond de 5,7% des mises en chantier de logements aux Etats-Unis en avril par rapport au mois précédent, à 1.360.000 en rythme annualisé, après un recul de 16,8% en mars.
Les permis de construire de logements américains -censés préfigurer les mises en chantier futures-, ont en revanche diminué de -3% à 1.440.000 le mois dernier.
Enfin, les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont contractées de -10.000 à 222.000, un score qui induit une situation de 'plein emploi' qui pourrait pousser à la hausse les salaires.
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