Les indices US ont inscrit une nouvelle rafale de records historiques -à la marge- en matinée, mais l'humeur s'est assombrie en fin de séance, peut-être à cause d'une légère dégradation des marchés de taux, après une rafale de statistiques (mais ce n'est pas flagrant).

Les opérateurs jugaient peut-être que les jeux étaient faits en cette veille des '3 sorcières' alors que les actions américaines ont gagné en moyenne +6% (Dow Jones) à +9,5% (Nasdaq) sur l'échéance mai qui expire ce vendredi.

Il ne s'agit pas vraiment d'une consolidation : le Dow Jones s'est effrité de -0,1% à 39.869, le S&P500 de -0,2% à 5.297 et le Nasdaq Composite de -0,25% à 16.698, dans le sillage de Cisco -2,7%, Biogen -2,1%, Meta et Broadcom -1,7%, Amazon -1,3%.

Le Dow Jones a même réussi à se hisser brièvement au-dessus des 40.000 dans le sillage de Walmart +7%, tandis que le S&P500 a culminé à 5.325 et le Nasdaq-100 à 18.670.

La journée a été très fournie en statistiques et tous les chiffres n'ont pas été aussi 'rassurants' que la veille, et notamment les prix à l'importation aux Etats-Unis, qui ont grimpé de +0,9% en avril, soit leur plus forte augmentation depuis mars 2022...

Si la hausse des coûts des produits pétroliers se trouve principalement à l'origine de cette statistique plus forte que prévu, diverses catégories de biens ont vu leurs prix augmenter, ce qui pourrait relancer les craintes liées à la persistance de l'inflation.

Par ailleurs, l'indice d'activité manufacturière 'Philly Fed' a reculé de manière inattendue de -11 points à 4,5 en mai, à cause notamment du plongeon de -20 points de la composante des nouvelles commandes qui est tombée à -7,9.

Côté logements, le Département du Commerce a fait état d'un rebond de 5,7% des mises en chantier aux Etats-Unis en avril par rapport au mois précédent, mais les permis de construire -censés préfigurer les mises en chantier futures- ont diminué de 3%.

Enfin, les inscriptions hebdomadaires au chômage se sont contractées de -10.000 à 222.000, reflétant une situation de plein emploi qui pourrait pousser à la hausse les salaires.

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