Legrand enregistre la deuxième plus forte baisse du CAC 40, reculant de 2,66% à 95,08 euros. Au titre des trois premiers mois de l'année 2024, le spécialiste des infrastructures électriques et numériques du bâtiment à engrangé un bénéfice net de 275,9 millions d'euros, contre 330,5 millions d'euros au premier trimestre 2023, soit un recul de 16,5% sur un an. Son résultat opérationnel ajusté se situe à 415,9 millions d'euros (contre 430 millions de consensus), en repli de 12,8% sur un an. Il en ressort une marge de 20,5%, contre 22,2% au premier trimestre 2023.

Le chiffre d'affaires de l'entreprise a fléchi de 5,6% au premier trimestre sur un an, à 2,03 milliards d'euros contre un consensus de 2,08 milliards d'euros.

Le cash flow libre s'établit à 7,2% du chiffre d'affaires de la période, soit 146,1 millions d'euros, bien inférieur au consensus de 282 millions d'euros.

Jefferies se dit déçu par la croissance et souligne que Legrand manque à l'appel du boom de l'électrification.

"Comme attendu", le marché du bâtiment, qui représente près de 80% du chiffre d'affaires de Legrand, a connu un "retrait marqué sur la plupart des géographies", a commenté le directeur général du groupe, Benoît Coquart, dans un communiqué. "Nous poursuivons nos investissements stratégiques pour être en mesure de bénéficier pleinement de la reprise de nos marchés", a-t-il poursuivi.

Côté perspectives, Legrand anticipe toujours une marge opérationnelle ajustée avant acquisitions de 20% à 20,8% et un "chiffre d'affaires organique et par acquisitions en légère croissance".

En marge de sa publication, le groupe a indiqué avoir acquis une participation minoritaire dans UIOT, un acteur chinois spécialisé dans les systèmes résidentiels connectés sans fil, sans pour autant révélé le montant de la transaction.